UNE JOURNÉE CLEF DE LA VIE D'ALCESTE

adaptation de CHESNOGOOD d'une nouvelle de RICHI

Alceste, par Ka
C'est vraiment la journée idéale pour sortir ce mercredi là.

De plus, Alceste voulait depuis longtemps un de ces jean Jésus, bleu foncé, bien large en bas et aux coutures orange. Le voilà donc parti dans les rues piétonnes de Jouy sur Yvette, marchant dans le flot des passants qui l'entouraient.

Alceste était un adolescent timide et faible. Très, très faible. A l'école, il subissait souvent les brimades et moqueries de la part des autres élèves. Il était toujours le moins fort, le moins fier, le moins à l'aise avec les filles. A dix-sept ans, Alceste n'avait pour ainsi dire jamais eu de relations intimes avec une fille de son âge. Juste quelques baisers volés et quelques caresses timides avec son gros trumas de cousine Justine. Cette grave lacune le tourmentait abominablement, jusqu'à en souffrir. Parfois, enfin souvent, le soir dans son petit lit de bois, il lui arrivait de caresser son membre viril quelques instants, mais il retirait sa main aussitôt, hanté par le sentiment d'avoir goûté au mauvais côté de la force.

- « Cela ne se fait pas, se disait-il, je ne dois pas... le père Igord me l'a bien souvent défendu au catéchisme ». Sa timidité exacerbée le faisait rougir de honte dès qu'il devait adresser la parole à une fille.

Alceste entra enfin dans un magasin. Aussitôt une jeune vendeuse l'aborda et lui demanda d'une voix chaude :
- « Vous désirez, jeune homme ? »
Alceste était pétrifié. Jamais il n'avait été aussi troublé, jamais il n'avait paru aussi amorphe et ahuri.
- « Voilà, je viens pour... c'est pour un dgineu, euh »
La vendeuse acquiesça en souriant et se baissa vers une étagère, offrant à la vue d'Alceste le franc, toute la rondeur de ses fesses. Puis, se relevant, elle lui tendit l'infâme haillon en murmurant :
- « Essayez celui-ci, il devrait vous aller. Je vous accompagne à la cabine ».

La voix était provocante et douce et la vendeuse semblait très excitée par la situation qu'elle dominait entièrement. La salope. La cabine était flanquée au fond d'un couloir sombre. Elle le précéda. Sa démarche au dandinement plus qu'exagéré faisait ressortir le galbe très prononcé de ses hanches. Son 501 était si moulant que l'on pouvait deviner facilement tous les moindres détails de cette moitié de corps. Arrivée au bout du couloir, endroit qu'elle appréciait tout particulièrement, puisque c'était le bout, elle tira le rideau puis d'effaça. Alceste s'engouffra comme un voleur que l'on aurait vu dans la cabine. Mollement il enleva son pantalon, mais tandis qu'il s'apprêtait à enfiler le neuf, il vit le rideau bouger dans tous les sens. La vendeuse réapparut, plus désirable et affriolante qu'à l'instant d'avant. Sans dire un mot, elle referma le rideau tout en dévorant des yeux le pauvre Alceste qui compreness tchi au rémouless. Elle déboutonna son chemisier à une vitesse étonnante et dégrafa son soutien-gorge jusqu'à même le déchirer. La salope. De ses longs doigts, elle appuya sur la pointe de ses seins et descendit sur son vendre, laissant avec ses ongles pointus une traînée blanche sur sa peau satinée. Alceste se laissa prendre la tête et la vendeuse le plaqua violemment contre son pantalon. Il s'empressa de le défaire, puis lui passa la langue sur ses chairs si sensibles. Elle dut s'appuyer le dos au mur tant son corps tressaillait sous les assauts délicats de notre héros. Elle haletait d'un souffle aigu et saccadé. Par moments, elle restait tendue quelques secondes puis reprenait de plus belle. La salope. Après quelques minutes, elle se dégagea de l'étreinte qui aspirait ses chairs intimes. Aussitôt qu'Alceste se fut relevé, elle lui pressa les testicules en enfonçant ses ongles à travers le slip. Puis elle se baissa et donna vie au chancre mou du bout endormi, en le secouant avec ardeur jusqu'à obtenir une érection qu'elle jugea suffisante. Ceci fait, elle porta le membre turgescent à sa bouche lippue. De profondes fossettes se creusaient sur ses joues fardées tant elle aspirait avec force. La salope.

Vint le moment où Alceste déchargea en tremblant de tout son faible corps. Le liquide chaud s'insinua jusqu'au plus profond de la gorge de sa partenaire et glissait entre les dents jaunies par la nicotine. Ses reins encore tout empreints de la salive d'Alceste se balançaient dans tous les sens, les mamelons pointés vers le haut. Il voulut goûter de ses seins, mais la vendeuse en avait déjà trop fait. Elle emprisonna son opulente poitrine dans son chemisier et remonta sa culotte le long de ses jambes. Au moment de remonter son jean, elle eut du mal tant il était collant et sa peau mouillée. Son merveilleux corps se secouait gracieusement et elle put ainsi remettre son pantalon qui plissait la cher de ses fesses.

Alceste se rhabilla dans la confusion la plus totale, essayant de retrouver ses habits éparpillés dans la pénombre. Quand il franchit le seuil du magasin, il eut un petit sourire en coin pensant non sans malice que c'était vraiment une journée idéale pour sortir.
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